Les actions participatives
Les actions participatives (sciences et recherches participatives, sciences collaboratives et coopératives) lient plusieurs aspects :
- la compréhension fine de l’hétérogénéité et des dynamiques de l’environnement grâce à la collecte collaborative et massive de données de toutes sortes, dont les divers paramètres biologiques et écologiques (espèces présentes dans un espace, types d’habitats, etc.), selon des protocoles bien définis ;
- l’appropriation des enjeux environnementaux par les participants, c’est-à-dire les citoyens, les acteurs de terrain et les « parties prenantes » (ONG, entreprises, pouvoirs publics) ;
- l’augmentation des compétences personnelles des acteurs, qui contribue à leur engagement dans la transition environnementale.
Ainsi, l’implication des citoyens dans la définition des questions de recherche permet d’identifier des questions pertinentes pour la société et de mettre en œuvre de façon intelligente la transition environnementale. Leur participation aux actions scientifiques concourt à l’abondance des données et ainsi à analyser plus finement les transformations des populations et des communautés vivantes en réponse au changement climatique et aux impacts des activités humaines, ce qui serait hors de portée des seuls chercheurs.
L'ITE met en œuvre ces approches en particulier pour le suivi de la biodiversité en collaboration avec le Muséum national d’histoire naturelle et son programme Vigie Nature, et grâce un observatoire pluridisciplinaire de l’environnement urbain, le projet PartiCitaE.
Le FabLab de Sorbonne Université réalise également des projets en lien avec la transition environnementale.