Le changement climatique a des effets globaux d’ores et déjà mesurables, telle l’augmentation de la température de l’atmosphère et des océans. Ses effets locaux, notamment sur les précipitations et les vents, et ses conséquences socio-économiques sont plus délicats à anticiper car ils diffèrent en fonction de multiples paramètres géographiques, économiques et environnementaux.

Dans la perspective de mobiliser les acteurs des territoires face aux conséquences locales du changement climatique, le projet Oliclim vise à mettre au point une méthodologie de modélisation du changement climatique. Cette méthodologie, dite « multi-acteurs », est interdisciplinaire et intègre les savoirs locaux : il s’agit d’élaborer conjointement avec les acteurs des territoires leurs stratégies d’adaptation au changement climatique et d’atténuation de ses conséquences locales.

Le projet a bénéficié d’un soutien du programme Émergences de Sorbonne Universités, qui nous permet de réaliser les deux premières phases du travail. Dans une première phase de six mois, nous réalisons des enquêtes auprès de la population locale dans une région montagnarde de monoculture de l’oliveraie très largement irriguée, la Sierra Magina, en Andalousie. Parallèlement, nous faisons un état des lieux des ressources hydriques et de leur évolution passée. Nous utiliserons des simulations climatiques régionales pour les projeter dans le futur à l’aide d’un modèle hydrologique.

Dans un deuxième temps, les simulations climatiques nous servirons également à projeter les rendements futurs  de l’oliveraie. Dans la troisième phase du travail, nous prévoyons de revenir vers les acteurs territoriaux, sous forme d’ateliers participatifs. Nous y restituerons les résultats du projet et engagerons  un dialogue afin de susciter des stratégies d’adaptation et d’atténuation des émissions de gaz à effet de serre.

Partenaires

Association PASOS (participation et soutenabilité)